11/11/2007 à 16:28
OCS74 2-2 Strasbourg II: Deux points de gachés
Pour la première fois de la saison à domicile, l'OCS74 s'est vu ce samedi opposé à une bonne équipe venue faire du jeu, ce qui a rendu le déroulement de la rencontre un peu plus compliqué. En effet, en face d'une équipe dont le niveau déployé hier soir pourrait se rapprocher de ce que l'on peut rencontrer en National, les Croix de Savoie vont avoir du mal à maîtriser le jeu aussi bien que lors de ses dernières prestations. Et si l'ouverture du score de Ojong après une superbe récupération rageuse de Potier dès la 6ème minute a pu rassurer les derniers fidèles de Moynat, la suite de la première période allait être à l'avantage des visiteurs, d'un niveau technique supérieur qui leur a permis de prendre le dessus dans le jeu. Sans se procurer de grosses occasions, les Strasbourgeois vont parvenir à priver les Croix de ballons, obligés de s'en remettre à leur supériorité physique et jouer par contres. Semblant néanmoins contrôler les assauts adverses, la défense Haut-Savoyarde va se faire surprendre peut avant la mi-temps à la suite d'une succession d'erreurs individuelles de Martello puis Meirsman, qui vont offrir aux jeunes Alsaciens un décalage jusque là impossible pour tromper Durand. L'habileté technique des visiteurs leur a permis de profiter immédiatement de la première déconcentration de la défense des bleus et la pause est sifflée sur ce score de un partout.
Au retour des vestiaires, le scénario semble vouloir s'inverser. Les Croix de Savoie vont monopoliser le ballon, le faisant bien circuler en montrant également une belle aisance dans ce domaine, mais de la même manière que Strasbourg lors des 45 premières minutes, ils ne vont pas parvenir à déborder un groupe défensif bien en place. Bien en place mais pas toujours bien concentré, à l'image des absences lors de longs ballons en avant qui auraient pu, ou dû, permettre à Ojong de doubler la mise lors de duels qui vont tourner à chaque fois à l'avantage du gardien. Le contrôle du jeu stérile des locaux semble être sans fin, mais s'était sans compter une frappe venue d'ailleurs d'un Potier des grands soirs qui surprend tout le monde, gardien compris, d'un missile des 30 mètres qui vint se loger dans la lucarne. Le soulagement se fait sentir, d'autant que la situation ne semblait pouvoir se débloquer que sur un exploit personnel. Mais pas le temps de souffler, face à des joueurs qui jouent leur avenir professionnel sur des rencontres de ce type, la déconcentration se paie cash. Etiré sur une 50aine de mètre, les Croix de Savoie vont laisser la tache défensive aux seuls défenseurs, qui malgré leur supériorité numérique (4 contre 2), vont faire preuve de largesses dans leur marquage qui vont contraindre Meirsman à un dernier geste désespéré qui va terminer au fond des buts d'un Durand qui n'aura pas touché beaucoup de ballons hier soir. Dès lors, malgré une expulsion logique et un nouveau duel pour Ojong, le score ne bougera plus et l'arbitre renvoi tout le monde au chaud avec 2 buts de chaque côté.
Face à cette belle équipe Strasbourgeoise, les Croix de Savoie ont montré les qualité avec lesquelles ils pouvaient jouer, mais également confirmer les défauts déjà observés jusque là dans certains matchs dans des oppositions un cran au dessous. Si sur le jeu montré lors des 90 minutes le match nul semble bien refléter la physionomie de la rencontre, les joueurs de l'OCS74 peuvent avoir le sentiment d'avoir gâché 2 points, qu'ils étaient pourtant parvenus à aller chercher, à la suite d'une déconcentration collective qui coûte chers au final. Le regret est également légitime lorsque l'on repense aux occasions de Ojong, qui aura tout de même eu le mérite de se les créer. Match nul logique donc, mais qui aurait pu être un match nul à 4 points.
Au retour des vestiaires, le scénario semble vouloir s'inverser. Les Croix de Savoie vont monopoliser le ballon, le faisant bien circuler en montrant également une belle aisance dans ce domaine, mais de la même manière que Strasbourg lors des 45 premières minutes, ils ne vont pas parvenir à déborder un groupe défensif bien en place. Bien en place mais pas toujours bien concentré, à l'image des absences lors de longs ballons en avant qui auraient pu, ou dû, permettre à Ojong de doubler la mise lors de duels qui vont tourner à chaque fois à l'avantage du gardien. Le contrôle du jeu stérile des locaux semble être sans fin, mais s'était sans compter une frappe venue d'ailleurs d'un Potier des grands soirs qui surprend tout le monde, gardien compris, d'un missile des 30 mètres qui vint se loger dans la lucarne. Le soulagement se fait sentir, d'autant que la situation ne semblait pouvoir se débloquer que sur un exploit personnel. Mais pas le temps de souffler, face à des joueurs qui jouent leur avenir professionnel sur des rencontres de ce type, la déconcentration se paie cash. Etiré sur une 50aine de mètre, les Croix de Savoie vont laisser la tache défensive aux seuls défenseurs, qui malgré leur supériorité numérique (4 contre 2), vont faire preuve de largesses dans leur marquage qui vont contraindre Meirsman à un dernier geste désespéré qui va terminer au fond des buts d'un Durand qui n'aura pas touché beaucoup de ballons hier soir. Dès lors, malgré une expulsion logique et un nouveau duel pour Ojong, le score ne bougera plus et l'arbitre renvoi tout le monde au chaud avec 2 buts de chaque côté.
Face à cette belle équipe Strasbourgeoise, les Croix de Savoie ont montré les qualité avec lesquelles ils pouvaient jouer, mais également confirmer les défauts déjà observés jusque là dans certains matchs dans des oppositions un cran au dessous. Si sur le jeu montré lors des 90 minutes le match nul semble bien refléter la physionomie de la rencontre, les joueurs de l'OCS74 peuvent avoir le sentiment d'avoir gâché 2 points, qu'ils étaient pourtant parvenus à aller chercher, à la suite d'une déconcentration collective qui coûte chers au final. Le regret est également légitime lorsque l'on repense aux occasions de Ojong, qui aura tout de même eu le mérite de se les créer. Match nul logique donc, mais qui aurait pu être un match nul à 4 points.